Le CREA réquisitionne un nouveau batiment pour accueillir des familles à la rue!!

Publié le par C.R.E.A - C.S.A

 

Ce lundi 10 octobre 2011, accompagné par plus de 130 personnes, le CREA a réquisitionné un nouveau bâtiment- situé 5 rue Goudouli à Toulouse. Laissé vide par l'Etat depuis 2 ans, il peut désormais accueillir six familles à la rue. Depuis fin avril, le CREA a repris un immeuble de 3000m2, 70 avenue des Demoiselles, où le collectif habite avec 7 familles et tente d'inventer de nouveaux rapports sociaux basés sur l'égalité, l'entraide et l'autogestion. "Nous ne demandons aucune subvention, nous ne coûtons rien à personne, nous pensons que le peuple doit s'organiser par lui-même pour lutter contre toutes les formes de misère. Alors nous reprenons ces bâtiments laissés vides par l'Etat, pour nous loger et accueillir ceux que le capitalisme jette à la rue. Nous continuerons à ouvrir des bâtiments vides tant qu'il y aura des gens à la rue. A Toulouse, il reste encore une vingtaine de familles sans abri, il est possible de les loger dignement avant l'hiver grâce à l'entraide et à la solidarité. Les bâtiments vides sont nombreux, il nous faut seulement de l'aide matérielle et humaine. Tout pour tous, pouvoir au peuple!"

 

"Nous refusons les subventions mais nous avons quand même besoin d'argent: pour acheter des couches, des ampoules, des barillets... Si vous pouvez nous filer un coup de main, envoyez à l'ordre de l'AREA, Centre Social Autogéré, 70 allée des Demoiselles, 31400 Toulouse.

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<br /> <br /> C'EST ARRIVE PRES DE CHEZ TOI !!!<br /> <br /> <br /> Ce mercredi 12 octobre à 6h, une trentaine de véhicules de flics, prétextant le flagrant délit de dégradations, expulse, sans procédure légale, sept personnes au 5 rue Goudouli, un bâtiment<br /> occupé depuis 5 jours à Toulouse.<br /> <br /> <br /> Ils embarquent les occupant.es au commissariat. Dans la foulée, les keufs se rendent au 17 rue des Jardins, pour expulser de la même manière, avec le même prétexte bidon, un bâtiment occupé<br /> depuis une semaine.<br /> <br /> <br /> Menacé.es au flashball, 5 des 6 occupant.es se font vider de leur lieu de vie et sont embarqué.es au commissariat. Les flics font intervenir le GIPN, intervention qui coûte 30.000 €, pour tenter<br /> de déloger le sixième occupant, resté sur le toit.<br /> <br /> <br /> L'opération est menée avec brio par ce cher commissaire divisionnaire Laurent Sindic.<br /> <br /> <br /> Ils sont redescendus bredouilles, na na na na nère... Dans la rue des potiers, une cinquantaine de personnes se rassemblent en soutien, la tension est palpable.<br /> <br /> <br /> Une personne, déjà arrêtée lors de la première expulsion, est à nouveau embarquée, déférée immédiatement en comparution, qu'elle refuse et passera donc en procès le 16 novembre pour outrage.<br /> <br /> <br /> Ces lieux avaient été réquisitionnés.<br /> <br /> <br /> L'un par le CREA ( Collectif pour la Réquisition, l'Entraide et l'Autogestion ) dans le cadre de leur campagne « Zéro Enfants à la Rue cet Hiver ». L'ouverture publique s'était déroulée le lundi<br /> 10 octobre, portée par 150 personnes. Une assemblée s'en était suivie. Ce lieu devait accueillir cinq familles à la rue. Cette maison, anciens locaux de l'AFPA, était vide depuis au moins deux<br /> ans.<br /> <br /> <br /> Les habitant.e.s du deuxième lieu, ancien restaurant du rectorat, resté vide depuis 2010, souhaitaient mettre à profit une partie des locaux pour y organiser des activités collectives, dont des<br /> cantines populaires gratuites. Le but était d'y expérimenter des rapports entre les gens en dehors des circuits marchands.<br /> <br /> <br /> Ils nous expulsent parce qu'ils préfèrent laisser des bâtiment vides pour spéculer, parce que trop de pauvres au même endroit ça fait tâche, parce qu'ils veulent aseptiser nos villes et nos vies,<br /> parce que l'ordre public prime sur la solidarité et la rencontre, parce qu'avec Défi Propreté, c'est moins le fait de sortir ses poubelles trop tôt qui dérange que le fait que les pauvres<br /> s'organisent...<br /> <br /> <br /> Nous continuerons à occuper des lieux parce que nous ne supportons pas de voir des logements vides alors que des gens dorment dehors, pour nous réapproprier la ville, parce qu'on a la rage !<br /> <br /> <br /> c'est pas le moment d'abandonner !!!<br /> <br /> <br /> <br />
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